Confection

La forme de base est le tambour à cadre simple. Celui qui confectionne le tambour utilise un cadre en bois courbé, sculpté ou assemblé et recouvert d’un côté, ou des deux côtés. Au fil des siècles, les peuples autochtones ont utilisé des peaux de cerfs, d’orignaux, de caribous, de wapitis, de vaches et même de poissons pour fabriquer des peaux de tambour. Le choix de la peau dépend des matériaux disponibles ou des prescriptions d’une tradition particulière. L’artisan imbibe complètement la peau, puis l’attache au cadre en n’utilisant qu’une tension moyenne. Lorsque la peau sèche, elle rétrécit et se contracte. La manière dont l’artisan fixe la peau varie énormément. Il peut utiliser des lanières et recourir à divers styles de laçage, ou il peut fixer la tête au cadre à l’aide d’épingles ou de punaises en bois ou en métal.

Sur les tambours à cadre, le joint de recouvrement revêt une importance capitale. Un mauvais assemblage du cerceau peut entraîner une défaillance du tambour.

Dans le cas d’un tambour fabriqué à partir d’une bûche, cette dernière doit être soigneusement choisie et évidée. Cela en assure la stabilité et la durabilité. Certains tambours ont une seule tête, alors que d’autres en comptent deux.

Dans la majeure partie du Canada, le cadre de tambour typique est aujourd’hui constitué d’une plaque de bois courbée en cercle. Certains tambours du même genre sont octogonaux ou comptent plusieurs faces. L’artisan assemble le cadre ou pratique des rainures à plusieurs endroits sur la surface interne de la plaque, puis il la plie pour obtenir la forme souhaitée.
L’épaisseur et la profondeur du bois varient. La forme dépend des traditions culturelles locales ainsi que des types de bois disponibles. Dans les régions les plus septentrionales du Canada, les arbres sont plus petits et, par conséquent, les tambours sont plus minces. J’ai vu toutes sortes de tambours, des très minces et légers aux plus épais et lourds. La taille des tambours peut aller de 10 à 20 cm à plus d’un mètre.

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